et ils n'ont pas brule des voitures au Quebec?

Mille personnes marchent pour Bennis

Raymond Gervais

La Presse

Près d'un millier de personnes, majoritairement d'origine marocaine, ont marché hier dans le centre-ville jusqu'à l'hôtel de ville de Montréal afin de réclamer une enquête publique sur les circonstances entourant la mort de Mohamed Anass Bennis, 24 ans, abattu de deux balles par un agent de la police de Montréal le 1er décembre dernier.

Le père du jeune homme, Mohamed Bennis, conseiller financier à la Chambre de commerce canadienne au Maroc, ne croit pas que son fils, non violent et musulman pratiquant, ait pu attaquer un policier à coups de couteau de cuisine. Et même s'il l'avait fait, la réaction du policier est totalement démesurée, estime-t-il.

" Je réclame une enquête publique indépendante de la police. Quarante jours après le décès de mon fils, je ne sais toujours pas ce qui est arrivé exactement. Nous n'avons qu'une version des faits, qui dit qu'Anass a attaqué le policier et que ce dernier était en situation de légitime défense. Vis-à-vis d'une équipe de policiers armés, je me demande quelle était la réaction de ces gens-là à part appuyer sur la gâchette. C'est ça le problème le plus grave, pour moi ", a dit M. Bennis.

Par ailleurs, le père éploré a déclaré qu'il faisait totalement confiance à la justice canadienne. " Le Canada est notre pays d'adoption, nous l'avons choisi parce que c'est un pays de liberté, d'indépendance, de libre exercice des cultes et des droits des personnes. Il faut préserver ce multiculturalisme, cette liberté que nous offrent le Québec et le Canada. "

À la fin de la manifestation, M. Bennis a ajouté qu'il était très heureux de l'appui qu'il avait reçu tant de la population en général que de la communauté marocaine.

Dan Philipps, de la Ligue des Noirs du Québec, était présent. Il a précisé qu'il était là pour " obtenir justice, la justice pour les gens qui sont battus injustement par la police ".

Quatre politiciens ont participé à la marche: Jean-Claude Gobé, Jacques Léonard, Maka Kotto et Denis Coderre. Ce dernier a côtoyé le père de la victime au Maroc.



http://www.cyberpresse.ca/article/20060108/CPACTUALITES/601080421/1019/CPACTUALITES

he he, ils auraient trop froid, en outre dur dur d'allumer un feu avec des voitures sous la neige !

:s193: :s193: :s193:

je vais recrire la "danse de la pluie" des indiens americains pour la faire devenir la "danse de la neige" et voir si ca marche aussi dans la banlieue parisienne :s193: