* salmigondis *

Trashy a écrit:

Casimir le soulard

Mes disques, je finis par m'en détacher avec le temps mais toujours j'y reviens en retrouvant le plaisir de la premiere ecoute intact.
Aujourd'hui, je suis dans mon revival Zao, (souvenir d'ancien combattant)

ça m'évoque plutôt les Antilles non ?

en tout cas ça :

* Vous savez que ce n'est pas facile de coudre cette bouche édentée, la bouche qui dit la vérité, la bouche qui parle, qui sent mauvais. *

ça m'interpelle

et je me demande, j'ai des doutes, s'il a résolu ces petits soucis de papiers vive la France





à part ça c'était bien ?

Connais toi toi-même:


"Une fois, je roulais en voiture, j'ai entendu l'op. 70 à la radio, et j'ai été fasciné par le pianiste qui jouait. Jusqu'à ce que le présentateur annonce que... c'était moi. Une autre fois, écoutant un concerto de Beethoven également à la radio, je me suis dit, "le pianiste n'est pas mal mais qu'est-ce qu'il est chiant." Et c'était moi aussi."

Stephen Kovacevich, pianiste.




"pas mieux. ..."

Moi.

J'ai appris un nouveau joli mot:

Zoïle: n. m. lat. Zoilus, grec. Zôilos. Faire le Zoïle - Être un Zoïle -Critiquer de façon constructive, avec partialité, mais faisant ressentir une envie et une amertume. Critique d'humeur.
L'Iliade et l'Odyssée, œuvres du poète Homère furent démolis de façon mesquine et tatillonne par le rhéteur alexandrin Zoïle.

( qu'on appellait aussi * le fléau d'Homère * )

ex : Hermione tu es fatiguée et puis tu as un vilain bouton sur le nez ... pfff pfff spèce de zoïle va

Anonymous a écrit:

Connais toi toi-même:


ex : Hermione tu es fatiguée et puis tu as un vilain bouton sur le nez ... pfff pfff spèce de zoïle va

Je suis cachée et Je ne le suis pas

Plic-Ploc c'est tout bientôt :s179:

( le carnet de création là )

Je me souviens que, ce soir là, je n'avais pas vu mon village depuis longtemps ; je me promenais dans ses rues courtes qui me paraissaient autrefois embrouillées, et je trouvais ces maisons si basses qu'elles me faisaient de la peine.
Brusquement, j'aperçus, devant une porte, un petit gars, en robe, debout près d'une chaise et pas plus haut qu'elle.
Il criait : " Encore! Encore! " Une vieille femme sortait de la maison et apportait, au creux d'une écumoire, deux ou trois haricots rouges, fumants, qu'elle laissait sur la paille de la chaise. Le petit gars prenait ses haricots avec ses doigts bosselés, se brûlait, soufflait, avalait et criait : " Encore! Encore! "
Me voyaont arrêté, il se sépara de la chaise, vint jusqu'à moi, me prit la main et me suivit. Je ne le connaissais pas trait par trait, mais il était déjà de ma couleur.
Plus loin, j'aperçus un enfant de choeur qui marchait derrière le curé, vers un reposoir. Il portait, à son ventre, une corbeille pleine de bleuets, de coquelicots et d'églantines. Il en jetait des poignées à droite et à gauche. Il en jetait mal ou il en jetait trop, car le maître d'école lui appliqua si bien sur sa tête nue un énorme livre de messe que l'enfant s'agenouilla du coup et se tint sage.
Mais à ma vue, il se releva, quitta la procession et me prit l'autre main.
Plus loin, collé au mur, un troisième enfant pleurait, non parce que sa grand-mère venait de mourir, mais parce qu'on lui disait : " Comment! ta grand-mère est morte et tu ne pleures pas! "
Plus loin, un quatrième, presque un jeune homme, causait avec la grosse Berthe et ne se doutait pas que la maman de Berthe les entendait de sa croisée et préparait des gifles.
Comme les précédents, ces deux fantômes, vite reconnus, se détachèrent, l'un de son mur, l'autre de sa bonne amie, pour me suivre.
Je me garde d'exagérer et de dire que tout le village en était peuplé, que chacun de mes pas dérangeait une vision lointaine de moi-même, et que bientôt leur foule gêna ma promenade. NOn, ce fut intense, mais rapide.
Aucune de mes images antérieures n'eut la force de m'accompagner hors du village. A l'air libre, elles s'évanouirent. Le petit gars aux haricots m'abandonna le dernier.
Resté seul, sûr qu'avec un peu d'imagination je retrouverais le lendemain, toujours aux mêmes endroits et à mon gré, cette famille d'ombres, j'écoutais s'éteindre en moi le bruit d'un coeur ému et je me disais :
- Trois ou quatre maisons, juste ce qu'il faut de terre et d'eau à des arbres, de pâles souvenirs d'enfance dociles à notre appel.. comme c'est quelque chose de simple, la patrie! Et puisque tous les hommes peuvent en avoir une pareille sans plus de frais, pourquoi font-ils tant d'histoires ?

Jules Renard [le 22 avril 1904 - L'Humanité]

(c'est parce que je cherchais un texte de Pierre Loti sur la Turquie, d'ailleurs, qu'il me semblait bien avoir lu:

là

..que je suis tombée à nouveau sous le charme de ce petit texte. Tout de même quel bonheur de trouver pêle-mêle dans le même petit journal, verve plume et rêve de Jean Jaurès évidemment, mais aussi d'Aragon, Erik Satie, Panaït Istrati, Paul Eluard, Léon Trotski, mais aussi Tristan Tzara, Jules Renard voilà, Pierre Loti et j'en passe et j'en oublie, c'était quand même quelque chose )

Un ancien poète est attablé à un bar, en compagnie de jeunes poètes.


ANCIEN POETE
s'adressant à Orphée

Asseyez-vous une minute.

LES JEUNES POETES
à l'ancien poète

Vous êtes fou !
ils se lèvent et s'en vont

ORPHEE

Je fais le vide...

ANCIEN POETE

Vous êtes venu vous mettre dans la gueule du loup.

ORPHEE

Je tenais à me rendre compte...

ANCIEN POETE

Qu'est-ce que vous boirez ?.

ORPHEE

Rien merci. J'ai bu. C'était plutôt amer...
Vous avez du courage de m'adresser la parole.

ANCIEN POETE

Oh moi ! Je ne suis plus dans la lutte ! J'ai arrêté d'écrire à vingt ans : je n'apportais rien de neuf ! On respecte mon silence...

ORPHEE

Ils estiment sans doute que je n'apporte rien de neuf, et qu'un poète, ne doit pas être trop célèbre...

ANCIEN POETE

Ils ne vous aiment pas beaucoup.

ORPHEE

Dîtes plutôt qu'ils me haïssent.
Quel est ce jeune ivrogne qui vient de me traiter si aimablement et qui n'a pas l'air de mépriser le luxe ?

ANCIEN POETE

C'est Jacques Cégeste. Un poète ! Il a dix-huit ans et on l'adore. La princesse qui l'accompagne commandite la revue où il vient de publier ses premiers poèmes.

ORPHEE

Cette princesse est fort belle, et fort élégante.

ANCIEN POETE

Elle est étrangère et elle ne peut pas se passer de notre milieu. Voilà sa revue.

Il tend à Orphée un album de pages blanches

ORPHEE

Je ne vois que des pages blanches !

ANCIEN POETE

Celà s'appelle "NUDISME".

ORPHEE

Mais c'est ridicule !

ANCIEN POETE

Moins ridicule que si ces pages étaient couvertes de textes ridicules ! Aucun excès n'est ridicule !
Orphée, votre plus grave défaut est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin.

ORPHEE

Le public m'aime !

ANCIEN POETE

Il est bien le seul.

Orphée [Jean Cocteau]

hé bien ce monsieur repose en Bulgarie et on aurait retrouvé son tombeau :



précisément à Tatoul :





dans les montagnes sacrées des Rhodopes.

le tombeau d'Orphée ?

Le mythique musicien antique repose-t-il dans le sud-est de la Bulgarie ? La découverte d’une sépulture thrace sur une hauteur des Rhodopes étaye cette hypothèse. Et devrait attirer les touristes si l’on sait y faire.


Les Rhodopes orientales sont un endroit extrêmement pauvre. Leur sol pierreux nourrit à grand-peine quelques plants de tabac et de pommes de terre. Mais leurs paysages sont magnifiques, surtout quand il a plu. Ces montagnes sont aussi un lieu chargé d’énergie mystique : sous la verdure abondante des collines se cachent des pierres qui, dans leur désordre apparent, ont été placées par la main de l’homme il y a des milliers d’années. Les anciens habitants étaient sensibles à la force cachée dans les entrailles de cette terre.
Une de ces pierres s’élève sur la colline près de Tatoul, ce village oublié par tous les dieux. Vue de loin, la colline a la forme d’une pyramide tronquée. Une dizaine d’ouvriers creusent entre les averses, sous la direction des archéologues Nikolaï Ovtcharov et Daniela Kodjamanova. Durant quelques semaines, les membres de l’expédition ont creusé couche après couche la terre de cette colline à la recherche de la culture mégalithique de la région. Ils ont atteint l’époque hellénistique, ils ont découvert de la céramique attique. L’endroit avait apparemment le statut de lieu de culte dès le Ve millénaire av. J.-C., le chalcolithique tardif (âges de pierre et de bronze). Il était en plein essor aux IVe et IIIe siècles av. J.-C., mais les traces d’activité mènent jusqu’au Moyen Age.

Un Delphes bis pour concurrencer la grèce

Temple, tombe, mausolée, lieu de pèlerinage : qu’a découvert exactement Nikolaï Ovtcharov ? L’hypothèse formulée dans les années 1970 par le professeur Ivan Venedikov, que ce lieu sacré serait la tombe du roi thrace et chanteur mythique Orphée, sera-t-elle confirmée ? A mon humble avis, il est dommage que nous ayons perdu notre temps à construire dans la région de Kardjali je ne sais quelles usines au lieu de chercher Orphée et les temples orphiques liés à son culte. Et de les trouver.
Selon Ovtcharov lui-même, le tombeau des hauteurs de Tatoul, avec sa vue fantastique sur la vallée, est celle d’un héros, le degré intermédiaire entre l’homme et Dieu. Cette définition sied à merveille à Orphée, mais les témoignages écrits de l’époque nous font défaut. Ce qui est certain, c’est simplement qu’une analyse minutieuse des artefacts découverts, dûment rangés au musée de Kardjali, nous amènera un peu plus près de la vérité. D’autres fouilles seront nécessaires, mais ce sera pour l’année prochaine. L’important, c’est qu’avec la ville sacrée de Perperikon (à 16 kilomètres à vol d’oiseau) le temple de Tatoul rend cette partie des Rhodopes de plus en plus attrayante pour les touristes. Pour la simple raison que Perperikon est aussi impressionnant et aussi important pour l’histoire que son homologue grec, le sanctuaire de l’oracle de Delphes. La seule différence est que Delphes a bénéficié d’une énorme publicité à l’époque où nous, ici, nous changions les noms des Turcs [allusion à la bulgarisation forcée de la minorité turque, à la fin des années 1980]. Alors, aujourd’hui, il s’agit de jouer finement la partie. Celle-ci ne concerne pas que les seules activités scientifiques. Avec un peu de savoir-faire, ce coin perdu quelque part à mi-chemin entre Pamporovo et la mer Noire peut concurrencer sérieusement le tourisme en Grèce voisine.
L’archéologue Nikolaï Ovtcharov, qui a rendu Perperikon célèbre, a l’air de savoir ce qu’il fait. Avec son physique d’Indiana Jones contemporain, son bermuda et ses espadrilles fatiguées, il ne ressemble pas à un scientifique de cabinet. Faisant foin de toute inutile modestie, sa présence dans les médias est soigneusement calculée. C’est exactement ce qu’il faut actuellement pour le temple de Tatoul : l’agitation médiatique. Et pourquoi ne pas annoncer (avec la dose nécessaire de flou scientifique) que le tombeau d’Orphée, c’est ici ! Orphée, seul mortel à être revenu du royaume des enfers d’Hadès, a existé tout autant qu’Achille, Hector ou Ulysse… Tous les historiens admettent qu’il était de chez nous, qu’il était thrace : quoi de plus logique que sa tombe se trouve ici ? Le lieu, imposant, correspond parfaitement à l’hypothèse du professeur Venedikov, d’après laquelle la tombe d’Orphée devait se trouver sur un sommet de pierres entre ciel et terre, comme un lien entre les affaires de l’homme et celles des dieux. Et surtout, et ce n’est pas le moins important, il n’y a aucun mal à défendre et faire vivre les mythes. Grâce aux photos par satellite, nous savons tous aujourd’hui à quel point les vestiges de l’ancienne Troie semblent modestes. Or, grâce à la version somptueuse d’Hollywood, les Turcs habitant près des ruines de Troie se frottent les mains, attendant l’afflux de touristes du monde entier. Qui est alors le créateur du mythe : Homère ou Hollywood ?

S’il n’est pas protégé, le site disparaîtra

Il ne vient même pas à l’idée des quatre-vingt-dix Turcs du petit village de Tatoul, dans l’ambiance intemporelle où ils vivent, de rêver que leur village se transforme en curiosité touristique. Le petit Sezguine, 8 ans, qui ne parle pas un mot de bulgare, fait l’aller-retour entre le village et les fouilles sur son vélo déglingué. La présence tranquille du temple fait partie de sa vie. Sa plus grande émotion est l’arrivée au village du magasin ambulant. C’est comme ça, ici : il n’y a pas de véritable magasin, c’est un minibus qui fait le tour des villages une fois par jour pour y proposer des bricoles. Sezguine attend son tour derrière quelques vieilles à moitié voilées, s’achète une gaufrette et de la limonade et il est heureux. Tout en mangeant sa gaufrette, il va voir le crâne et les ossements que les archéologues viennent de déterrer. Un jour, Sezguine pourrait bien être guide, boire du Coca et manger des Snickers, sait-on jamais !
Sabri Mustafa parle à peu près bulgare. Il approche la soixantaine et il ne sera pas guide. Aujourd’hui, il observe et s’affaire avec une hachette. Il se plaint de l’eau, qui tarit souvent au village. A Tatoul, on s’approvisionne dans des puits. Le tarissement est un problème. Heureusement qu’il pleut beaucoup, ces derniers temps. La pluie, les archéologues l’ont sentie sur leurs dos. Accomplir ses tâches de paysan devant des étrangers met Sabri mal à l’aise. Ce n’est que lorsque les fouilles s’arrêtent et que tout le monde s’en va que sa hachette entre en action : il coupe du bois pour la maison. Pour ne rien gaspiller, il ne s’en prend pas aux arbres de la forêt clairsemée mais débite les arbres déjà abattus pour les fouilles. Ce sont les derniers jours de l’expédition. L’argent s’épuise, alors qu’il reste tant à faire.
Nikolaï Ovtcharov ne se plaint pas du ministère de la Culture. Il a manifestement compris qu’il n’y a rien à gagner à se plaindre. Cette année, le financement des fouilles venait du musée national d’Histoire et la société privée AKB Fores. Quant aux fonctionnaires, “il faut les obliger à faire leur travail”, nous dit-il. Actuellement, ses efforts portent sur l’Institut national des monuments de la culture pour leur faire assurer la protection permanente du chantier. Sinon, la colline près de Tatoul pourrait bien se réveiller un jour sans son sommet. Il y a quelque temps, en cherchant on ne sait quoi, des vandales avaient démoli une marche de l’escalier accédant au tombeau.
A la nuit tombante, il recommence à pleuvoir. Sezguine, Sabri rentrent aux village avec leur dindes. Au-dessus du temple désert se répand une prenante odeur de marijuana, comme si on se trouvait dans le square du palais national de la Culture [lieu de rencontres de jeunes dans le centre de Sofia]. Vous n’y êtes pas. C’est l’odeur des branches de chêne dont les ouvriers ont recouvert l’abri où ils se réfugient pour échapper à la pluie. Entre deux coups de pioche, à la recherche du temps perdu.

Emil Tonev
Sega

Perperikon

Depuis l’an 2000, les archéologues bulgares ont découvert trois sites thraces : à Starossel, à Perperikon et à Tatoul. Des trois, Perperikon semble le plus imposant. Sur ce site situé à proximité d’une mine d’or, les traces de la civilisation humaine remontent à l’âge néolithique, soit au Ve et au vie millénaire av. J.-C. Lieu saint depuis toujours, Perperikon abrite, outre les sanctuaires datant des âges de bronze et de fer, les restes d’un temple orphique dédié à Dionysos et d’un palais construit au ve siècle av. J.-C., ainsi que des constructions hellénistiques et byzantines.

à part ça cette femme est une vraie merveille et ce film un pur moment de bonheur

les critiques ne sont pas toutes bonnes mais moi j'ai adoré !

Oleh Denysenko

Les chapeaux claques de la lune
J'ai des prismes dans mon gousset
Et dans ma poche-revolver
Des paillettes de l'autre hiver
Il y a quelque part une terre opportune
Mais je ne sais plus guère aujourd'hui où elle est.
Les mantelets noirs de l'abeille
J'ai des galops dans mon gousset
Et dans ma poche-revolver
Les cornes du diable Vauvert
Il y a quelque part une terre aux merveilles
Mais je ne sais plus guère aujourd'hui où elle est
L'amarante des fleurs défuntes
J'ai des îles dans mon gousset
Et dans ma poche-revolver
Les draps blancs d'un lit grand ouvert
Il y a quelque part un chemin qu'on emprunte
Mais je ne sais plus guère aujourd'hui où il est.

Louis Calaferte [Rag-time]

ces messieurs dont les coiffes étranges sont composées de grandes feuilles de gui ne sont pas des samouraïs japonais

ce sont des princes hé oui *barbares*.

On est loin de l'image du *beatnik de l'antiquité * à la "chair pâle et flasque" aux "cheveux qui ressemblent à la crinière des chevaux " [Diodore de Sicile] et aux braies barriolées

petits cadeaux du matin:

pif, paf & pouf



Alix : Un vin pute, il vient tout de suite à vous.
Hubert : Ce sont des vins qui bluffent.
Alix : Ce sont des vins qui vous en foutent plein la gueule dès le départ. Ou qui sont tout en rondeur, et qui vous lâchent d’un seul coup.
Hubert : Qui vous lâchent. Tac, ça tombe ! Il y a plus rien.
Alix : Ce sont des vins traîtres, en fait.
Hubert : Mais le monde moderne, parce qu’il n’a plus le temps de rien, est habitué, il aime se faire bluffer

[Mondovino]

bonjour

8 novembre 1755: Incitation économique au génocide.

Dans la colonie du Massachusetts, le gouverneur Joseph Dudley se plaint d'un manque de motivation des Européens à « nettoyer le pays de la vermine indigène, sauvage et cruelle, impossibles à convertir à nos mœurs cultivées et chrétiennes, obstacle à l'industrie humaine ». Inspiré par les mesures prises en Angleterre pour lutter contre les chiens errants, il promulgue, le 8 novembre 1755, un décret instaurant une prime pour toute personne tuant un Indien. Afin de faciliter les choses, le scalp fera office de preuve. Les « guerriers mâles de plus de 14 ans » sont le mieux payés : 30 livres, c'est-à-dire le salaire d'une semaine d'un journalier. Mais le barème prévoit également des récompenses pour les femmes tuées et pour les enfants de moins de 12 ans. Vu la difficulté de scalper des nourrissons, la main gauche du bébé est à fournir à la place. Le capitaine Church, vétéran des guerres indiennes, accourt avec ses chiens et ses pisteurs. Il obtient que la mesure soit étendue aux colons Français puisqu'ils aident les Mohawks contre les Anglais. Trois ans plus tard, le gouverneur note satisfait que les villages indiens (soit près de 5 000 personnes) du Kennebec, d'Abenakis et de la région Mohawk ont été « nettoyés ».

http://www.reseauvoltaire.net/



dieu merci, cela va bcp mieux depuis..

nomad_land a écrit:

=)
avec une part de tarte à la banane (confectionnée, un fois n'est pas coutume, par le garçon ) ??

" J'avais eu la chance de trouver au Moulin de la Galette des filles qui ne demandaient pas mieux de poser, comme les deux qui sont au premier plan de mon tableau. L'une d'elles, pour les rendez-vous à l'atelier, m'écrivait avec du papier doré sur tranche. Et c'était la même que je rencontrais portant des pots de lait dans Montmartre. "

Pierre-AUguste Renoir

André _ Kertész surtout connu pour cela.